Une mise au point au sujet de la disponibilité des salarié-e-s temporaires

Le 28 septembre 2018 – Plusieurs critiques et commentaires circulent au sujet des clauses entourant la mise en disponibilité des salarié-es temporaires. La nécessité de répondre dans les cinq minutes suivant l’appel de l’employeur figure au centre d’une controverse qui omet certaines autres dispositions intrinsèquement liées à l’application de cette clause.

Selon l’entente de principe intervenue entre les parties la semaine dernière, une ou un salarié-e peut retirer sa disponibilité jusqu’à 23 h 59 la veille de la disponibilité exprimée, à moins qu’il n’ait déjà été appelé. Ce mécanisme permet aux salarié-es qui ne sont plus disponibles de se retirer de l’obligation de se présenter au travail.

Précisons que dans le cas des besoins devant être comblés dans un délai de moins de 24 heures, les salarié-es disposent d’une période de 5 minutes pour retourner l’appel de l’employeur. Ce mécanisme d’urgence vise à répondre à des situations immédiates, telles une absence pour maladie, un accident ou toute autre situation imprévue et urgente. Les salarié-es affectés-es à la répartition doivent souvent procéder à de multiples appels avant de trouver un ou une remplaçant-e. Pendant ce temps, les salarié-es en poste doivent alors rester au travail jusqu’à ce qu’une personne vienne prendre le relais.

Dans le cas de tous les autres remplacements devant être comblés, d’autres délais s’appliquent. Par exemple, dans le cas d’un remplacement dans un délai de 24 à 48 heures, les salarié-es disposent d’un délai de 20 minutes. Lorsque le besoin doit être comblé dans un délai de plus de 48 heures, les salarié-es ont jusqu’à 9 h le lendemain matin pour confirmer leur présence. Ces délais s’appliquent exclusivement à celles et à ceux qui ont exprimé leur disponibilité.

Le syndicat est conscient que la possibilité de l’imposition d’une sanction disciplinaire après deux refus constitue un irritant et nous allons travailler à atténuer les effets négatifs de cette clause.

Nous espérons que cette mise au point rassurera les salarié-es temporaires qui se sentent lésés par l’introduction de cette nouvelle procédure. Soyez assuré-es qu’avec l’expérience que nous développerons dans les prochains mois, nous serons en mesure d’identifier les problématiques qui pourront découler d’un tel système de gestion des disponibilités. Enfin, cette procédure vise à résoudre des problèmes de remplacements et, ni l’employeur, ni les membres du SCRC ont intérêt à maintenir un système qui ne ferait qu’amplifier les problèmes. Des rencontres régulières sont prévues avec l’employeur à cet égard.

Le SCRC prévoit une rencontre sous peu afin de faire le point sur cette question.

 

Le bureau syndical

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