Le 80e anniversaire assombri par des coupes

Montréal, le 4 novembre 2016 – Les personnes touchées par les coupes de la semaine dernière ont toutes reçu leur lettre de poste excédentaire. Voici les détails de cette énième suppression d’emplois.

Tous les postes concernés se trouvent à Montréal.

Les processus de supplantation / relocalisation des trois conventions en vigueur seront respectés puisque des membres des trois anciennes unités syndicales sont touchés.

Au total 34 postes sont supprimés et répartis comme suit :

  • 1 poste vacant SCRC
  • 8 retraites STARF
  • 25 postes avec titulaire : 20 STARF, 3 SCFP et 2 SCRC.

L’employeur relie ces coupes à L’Auberge du chien noir, mais ce n’est pas dû exclusivement à l’émission qui se termine en décembre. Il y a des membres, dont le poste est supprimé, qui n’ont rien à voir avec l’Auberge.

Nous comptons bien éclaircir la situation lors des rencontres du comité mixte de
main-d’œuvre. Ces rencontres débuteront à la mi-novembre.

Certains membres ont subi les coupes du printemps dernier et se retrouvent touchés cette fois‑ci, soit deux impacts en l’espace de six mois.

Par ailleurs, nous dénonçons le communiqué de Radio-Canada dans lequel on fait l’éloge de l’Auberge et du travail de ses artisans en même temps qu’on avance les raisons des coupes. C’est un manque flagrant de respect que d’inclure ces propos contradictoires dans un même communiqué. C’est comme si l’on voulait diminuer l’importance de ce que vivent nos membres.

Nous avons compris le message du plan 2020. Son objectif est de mettre fin à la production radio-canadienne. Nous ne croyons pas que la nouvelle nomination à la vice-présidence fera renverser la vapeur. Il est déplorable que la fin de la dernière production interne survienne au 80e anniversaire du producteur et diffuseur public.

On ne peut ignorer le fait que ce qui arrive aujourd’hui est le résultat de l’arrivée des coproductions et des producteurs indépendants il y a une vingtaine d’années.

Nous devons apprendre des leçons du passé pour protéger ce qui reste de la radio et éviter que cela frappe le secteur de l’information.

Soyons solidaires de nos collègues. Respectons-nous dans nos emplois respectifs. Ce qui leur arrive peut arriver à chacun de nous.

Johanne Hémond
Présidente

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