Foire aux questions

 

1. Suis-je membre du SCRC ?

Que vous travailliez à plein temps ou occasionnellement, vous êtes couvert par le certificat d’accréditation du syndicat, et de ce fait, membre du syndicat, en autant que votre travail soit compris dans l’une ou l’autre des monographies d’emploi reconnues sous la juridiction exclusive du SCRC.

 

2. Pourquoi suis-je syndiqué ?

Le 23 septembre 1968, le Conseil canadien des relations ouvrières accréditait la CSN à représenter les journalistes de Radio-Canada. En vertu des lois existantes et des engagements internationaux du Canada en matière de liberté, il est reconnu que :

les travailleurs, syndicats et employeurs du Canada reconnaissent et soutiennent que la liberté syndicale et la pratique des libres négociations collectives sont les fondements de relations du travail fructueuses permettant d’établir de bonnes conditions de travail et de saines relations entre travailleurs et employeurs; que le gouvernement du Canada a ratifié la Convention no 87 de l’Organisation internationale du travail concernant la liberté syndicale et la protection du droit syndical et qu’il s’est engagé à cet égard à présenter des rapports à cette organisation;

C’est pourquoi une majorité de travailleurs et travailleuses ont désiré être représentés par un syndicat afin de mener des négociations avec Radio-Canada dans le but d’établir des conditions de travail adéquates pour tous et toutes.

 

3. Combien me coûte l’adhésion au SCRC ?

C’est l’ensemble des membres, réunis en Assemblée générale qui fixe le taux de la cotisation syndicale. Actuellement, ce taux est fixé à 2,05 % de l’ensemble de votre rémunération, incluant les heures supplémentaires, et les primes de toutes sortes. Vous devez cependant considérer que cette dépense est déductible aux fins de l’impôt, comme le sont vos autres cotisations à l’assurance-emploi ou à l’assurance-maladie, par exemple.

 

4. Est-ce que ça vaut le coût ?

Une partie importante de vos cotisations sont remises aux différentes instances de la CSN (la CSN, la FNC, les conseils centraux) qui en échange nous fournissent une grande quantité de services professionnels. Parmi ceux-ci, un conseiller syndical à plein temps, un service juridique fort compétent, un service de recherche qui s’avère utile en de nombreuses occasions, notamment lors des négociations, sans oublier un soutien technique et financier pour l’organisation d’événements, de consultations etc… Sans cette affiliation syndicale, le SCRC devrait embaucher des personnes spécialisées ou recourir à des contrats de services extérieurs qui lui coûteraient tout aussi cher, mais avec moins d’efficacité.

Le reste de vos cotisations est utilisé pour maintenir un bureau et des employés dévoués à la protection et la défense de vos intérêts et surtout libérer à l’occasion les membres élus du Syndicat pour intervenir en votre nom.

Notamment, vos cotisations servent à

  • La défense de vous ou de votre groupe d’employés
  • La négociation de votre convention collective
  • La formation de vos délégués syndicaux
  • La défense des intérêts des travailleurs et travailleuses en général face aux gouvernements et aux instances réglementaires
  • L’échange d’information entre les syndicats
  • Le recrutement de nouveaux officiers syndicaux
  • La participation aux divers comités patronaux-syndicaux et aux instances syndicales
  • La transmission d’information aux membres

 

5. Puis-je me retirer du syndicat ?

La réponse est non. Les lois en vigueur au pays imposent l’obligation pour un travailleur d’être syndiqué et de verser des cotisations syndicales prélevées à la source par l’employeur.

 

6. Ai-je le droit de vote à l’Assemblée générale ?

À condition d’être membre en règle, toute personne peut assister, participer et voter lors des Assemblées générales. Ces assemblées sont l’organe décisionnel du Syndicat. Pour savoir si vous êtes en règle, vous pouvez consulter le chapitre « statuts et règlements » sur ce site. Les membres de l’unité d’accréditation qui ne sont pas des membres en règle ont uniquement droit de vote sur l’entente de principe ou l’offre de l’employeur pour le renouvellement de la convention collective et sur le vote de grève.

 

7. Je ne connais pas très bien ma convention ?

C’est normal, une convention collective est un document légal plutôt rébarbatif, écrit dans un style plus ou moins littéraire. Mais ce document constitue néanmoins le contrat de travail qui vous lie à votre employeur. Il est donc extrêmement important. Au besoin, n’hésitez pas à le consulter, il se trouve en ligne sur le site du syndicat. Il est divisé en section et en chapitre vous permettant de repérer rapidement le sujet qui vous intéresse. Vous y trouverez aussi les grilles salariales en vigueur.

Si le texte ne vous semble pas clair, les officiers et les conseillers du syndicat sont à votre disposition pour vous  éclairer.

 

8. Que faire si je pense avoir un problème au travail ?

Avant de contacter un membre de l’équipe syndicale, assurez-vous d’avoir bien noté tous les éléments du problème, afin de les expliquer au conseiller ou à l’officier syndical auquel vous parlerez. Dans chacun des secteurs de travail, le syndicat dispose d’un délégué. C’est la première personne vers laquelle vous retourner pour discuter de votre problème. Dans un 2e temps, vous ou votre délégué prendront contact avec le bureau du syndicat pour déterminer la marche à suivre. N’oubliez pas que le Syndicat dispose d’un délai de 30 jours seulement, à partir de la connaissance de l’événement ou du problème, pour déposer un grief. Votre convention collective peut aussi vous aider à déterminer si vous faites face à un problème d’application de la convention.

 

9. Qui décide de déposer un grief ?

En principe, tout membre peut déposer un grief, en utilisant le formulaire prévu à cette fin. Dès qu’il est déposé, le grief devient la propriété du Syndicat qui décide du cheminement et de la suite de choses.

 

10. Qu’advient-il de mon grief ?

Le cheminement d’un grief est prévu à la convention; toutefois les délais peuvent varier grandement d’un dossier à l’autre. Dès qu’il est déposé, le grief doit être discuté à une table locale, puis nationale. S’il n’y a pas de solution, le grief peut être référé à l’arbitrage. C’est le comité de direction qui en décide ainsi. Une fois déféré, les délais appartiennent à l’arbitre, selon sa disponibilité, et celle des avocats des parties.

L’arbitrage est une procédure quasi-judiciaire au moyen de laquelle une tierce partie (un arbitre ou un conseil d’arbitrage) entend les preuves présentées par le syndicat et l’employeur portant sur les questions en litige et au sujet desquelles elle rend une décision exécutoire.

 

11. Comment participer à la vie syndicale ?

Vous avez le goût de vous impliquer dans la vie syndicale ? Il y a un sujet qui vous passionne ? C’est possible. Faites-en part à un membre du comité de direction. Nous sommes toujours à la recherche de bénévoles qui veulent s’impliquer. Le syndicat fournit la formation adéquate et l’encadrement afin d’effectuer le travail syndical. Et les journées consacrées au travail syndical sont à la charge du syndicat.

Toutefois, il est hautement préférable de vous en remettre au syndicat qui déposera le grief en votre nom, après s’être assuré que la cause est juste et valable et que les chances de succès sont raisonnablement bonnes.  Le Syndicat peut aussi déposer de son propre chef des griefs de nature syndicale, afin de faire interpréter une clause de la convention.

 

12. Comment communiquer avec mon syndicat ?

Adresse : 1601, avenue De Lorimier, bureau S1.107, Montréal, Québec, H2K 4M5
Téléphone : 514-842-4020 ou 1-888-842-4020
Courriel : scrc@scrc.qc.ca 

One Comments

  • Armand Roux 27 / 06 / 2017 Reply

    Fond de pension SRC.

    Suite au courriel reçu de l’employeur, je me questionne à savoir est-ce qu’il y a eu discussion, négociation avec ce dit employeur qui a décidé (j’ose espérer que je me trompe) unilatéralement de hausser encore une fois les cotisations des employés au fond de pension pendant que je lisais il n’y a pas longtemps, lors d’un courriel reçu, que l’employeur n’injecterait pas de sommes au fond de pension pour combler le manque car il est supérieur à 90% je crois.

    Pendant que dans le privé, les syndicats se battent pour conserver les acquis, je me demandais si de notre côté on a ce dossier en priorité lors de la négociation ou au moins quelques échanges.

    Comme la dernière augmentation de salaire remonte à quelques années déjà, les hausses de cotisations commence drôlement à paraître. Celle-ci maintenant, on parle d’une augmentation de près de quinze dollars à la quinzaine.

    A-t-on des mécanismes pour faire comprendre à notre bon ami Hubert, que cela ne décide pas seul dans son bureau.

    D’ailleurs, à la lumière de ce que je lis, je me questionne à savoir si notre prochain contrat de travail ne se signera pas en 2020.

    Merci.

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